Pour le dire Médias Écrits

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jeudi 19 avril 2007

Armes: Ottawa veut instaurer des mesures plus sévères

Sous les pressions renouvelées des partis d'opposition et des associations de policiers en faveur du registre des armes à feu, le ministre fédéral de la Sécurité publique, Stockwell Day, a tenté de faire dévier le débat, mercredi, en dévoilant quelques détails visant à renforcer l'évaluation des demandeurs des permis d'arme à feu.


Dans la foulée de la fusillade au collège Dawson, en septembre dernier, M. Day avait promis de se pencher sur une façon d'étudier d'un peu plus près les individus avant de leur permettre de posséder une arme.


Bientôt, quiconque voudra acquérir «une arme à feu sera soumis à une vérification particulière. Nous croyons que cela aidera grandement à garder les armes à feu loin des mains de criminels qui seront réticents à se présenter en personne et des gens mentalement instables», a expliqué le ministre, à sa sortie des Communes.


Les coûts de ces entrevues en personne avec chaque demandeur d'un permis d'armes à feu seront couverts par les 14 millions $ mis de côté dans le dernier budget.


Les vérifications seront menées par les responsables provinciaux du registre des armes à feu. Lorsqu'on lui demande si ces gens ont des connaissances en santé mentale, le ministre Day détourne la question en rappelant le cas d'un homme de la région de Montréal, un psychologue, qui a tué sa femme et ses enfants l'automne dernier avant de se suicider.


«Il y aura toujours des cas où une personne pourra passer au travers du système. Mais nous renforçons le système, nous renforçons les vérifications et nous prenons des mesures pour réduire les possibilités que de telles situations se concrétisent», a fait valoir M. Day.


Mais les partis d'opposition et les associations de policiers reprochent à Ottawa de laisser le registre devenir obsolète en ne le maintenant pas à jour et en prolongeant l'amnistie pour ceux qui n'enregistrent pas leurs armes.


Le gouvernement conservateur avait promis d'abolir le registre des armes de chasse. Il a déposé un projet de loi en ce sens, il y a près d'un an, mais la mesure qui devait être débattue l'automne dernier a été repoussée bien loin dans les priorités du gouvernement à la suite de la tragédie du collège Dawson.


Aux Communes, mercredi, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a souligné que des événements comme la tuerie à l'Université Virginia Tech rappellent l'importance du contrôle des armes à feu. Lundi, un tireur abattait 32 personnes avant de s'enlever la vie, dans cette université des États-Unis.


«Il existe différents moyens pour lutter contre cette violence démente. L'un d'entre eux est le contrôle des armes à feu par le biais d'un registre. Or, le gouvernement fédéral a justement décidé de laisser mourir à petit feu le registre en place», a dénoncé M. Duceppe.


Le premier ministre Stephen Harper a nié vouloir réduire le contrôle des armes à feu. «Nous avons l'intention de maintenir le registre pour des propriétaires d'armes de poing et d'autres armes restreintes, a-t-il noté. De plus, nous avons l'intention de dépenser plus d'argent pour un système de sélection préalable. C'est important que nos mesures et nos dépenses soient des mesures contre la criminalité et non pas seulement des mesures contre des chasseurs de canards et des agriculteurs.»



Presse Canadienne, Ottawa







samedi 17 mars 2007

Nouvelle section

Cette section nous fera découvir des textes d'un peu partout et sur toutes sortes de sujets que je voudrai faire connaître.

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